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LE REGARD DE L'EXPERT : LA COURSE A PIED PAR SAMUEL ETIENNE

Nouvelle édition du Regard de l'expert. Une fois n'est pas coutume, c'est une personnalité du monde des médias qui nous parle de lui, de sa vision du sport et du running dans son quotidien chargé.


Comme nous pouvons l'apprendre dans sa fiche Wikipédia, Samuel Étienne est né à Rennes (Ille-et-Vilaine) le 20 mai 1971 est un journaliste et animateur de télévision et de radio français.

Après une dizaine d'années au sein du groupe Canal+, il rejoint France Télévisions en 2008. Depuis septembre 2010, il présente notamment l'édition nationale du 12/13 sur France 3.

Depuis 2013, il intervient également sur l'antenne d'Europe 1.

Passionné de course à pied depuis vingt ans, le journaliste de France 3 a déjà accroché à son palmarès le marathon des Sables, les 100 km de Millau, la SaintéLyon ainsi qu'une quinzaine de marathon en France et à l'étranger.

Quel est le secret de cet infatigable breton qui ambitionne après une première approche en triathlon de réaliser un jour un Ironman, excusez du peu !

Je suis vraiment très heureux d'avoir pu échanger avec un personnage aussi humble qu'attachant.

Bonne lecture !

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Bonjour Samuel, j'ai vu que vous pratiquiez assiduement, c'est le moins qu'on puisse dire la course à pied. Vous avez participé à des courses parmi les plus extrêmes du circuit trail et route (Marathon des Sables, SaintéLyon, 100km de Millau et à plus de 15 marathons), qu'est ce qui vous motive tant ?


J'ai toujours aimé la course à pied. Je la considère comme une forme de célébration de la vie. J'ai la chance d'être en bonne santé. C'est ma façon à moi de rendre à cette chance, en me servant de ce corps qui fonctionne bien. Et puis il y a l'état de quiétude dans lequel plonge l'endurance. On dit souvent que cela provient de la production d'endorphines pendant l'effort. Ce que je sais c'est que je suis accro à cette sensation d'apaisement provoquée par une sortie de course à pied : je ne connais pas de souci qui puisse y résister.


N'est-ce pas votre mental de breton qui vous pousse toujours à aller plus loin ? (private joke patriote)


Peut-être ! Je ne sais d'où me provient mon caractère très têtu. Sans doute de mes parents, peut-être aussi de mes origines bretonnes ! Mais j'aime l'idée de me dépasser, de tester mes limites, dans ma vie professionnelle comme dans le sport. Je ne prétends pas être meilleur qu'un autre, bien au contraire. Je sais que mon corps comme mon esprit sont limités. Mais j'aime l'idée de trouver ces limites, voire de les repousser. J'aime ce petit combat contre moi-même.


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Comment définiriez-vous le parfait coureur ?


Pour moi, il n'y a pas de parfait coureur. C'est l'une des choses que je trouve belle dans la course à pied, le respect entre coureurs, quel que soit le niveau. On est coureur dès qu'on trouve la volonté de prendre ses chaussures pour un petit 10 Km le dimanche matin, dès qu'on ressent du plaisir à enchaîner les foulées, dès qu'on a le sentiment que la course participe à son équilibre de vie.


Quel est l'apport du sport dans cet équilibre professionnel ?


Mon métier peut parfois être stressant, le rythme du journal et de sa préparation assez enlevé. Très vite je me suis aperçu que l'oxygénation du corps et de l'esprit par la course à pied me permettait d'évacuer rapidement et efficacement le stress d'une journée, comme un coup de brosse sur un tableau noir. Je pense que ce n'est pas totalement par hasard que nombre de mes confrères journalistes s'adonnent au running.


Votre emploi du temps doit être excessivement chargé avec la préparation des journaux et une présence à l'antenne. Comment "casez" vous le running là-dedans ?


A ce jour, j'ai la malchance de ne pas encore avoir d'enfants. Résultat, même si mon emploi du temps professionnel n'est pas de tout repos, il n'est pas si difficile pour moi de trouver le temps, en fin de journée, et le week-end, pour mes sorties d'entraînement. Quand les enfants viendront, je ferai cependant tout pour réussir à tout concilier !

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Il y a selon vous des parallèles entre cette pratique sportive intense et l'antenne à la télévision ?


Je crois qu'une carrière à la télévision tient davantage de la course de fond, du marathon, voire de l'ultra-marathon, que du sprint, et que l'endurance que me donne la course à pied me permet de mieux gérer les obstacles, les freins, l'éventuelle fatigue qui apparaissent dans mon travail. A l'inverse, je fais également appel à mon expérience des moments difficiles dans mon activité professionnelle pour passer outre les passages à vide durant une course. Je crois au final que ces deux activités - carrière professionnelle et course à pied - se complètent, se nourrissent, et se soutiennent mutuellement.


Vous m'avez confiez que votre rêve de sportif serait de terminer un Ironman, je suis persuadé que vous êtes prêt. Quand pensez-vous sauter le pas ?


J'ai découvert le triathlon il y a très peu de temps, l'an dernier. J'ai commencé par de tous petits formats : XS, à Rennes, puis S à Versailles. Et j'ai fait mon premier triathlon M en septembre dernier, à Quiberon. La partie course à pied ne me pose pas de problème. Tout va bien aussi du côté de la natation, même si je manque de vitesse. Mon vrai point faible est le vélo, où j'ai constaté que je manquais à la fois de puissance et d'endurance. Il va falloir que je travaille cette partie là sérieusement, peut-être en vue du prochain Half-Ironman d'Aix-en-Provence, en mai 2015. Mais je ne sais pas si mon programme de course à pied me laissera le temps de progresser suffisamment en natation et vélo. Mais arriver à boucler un Ironman est un rêve que je compte bien atteindre !


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