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PREPA MARSEILLE CASSIS, SEMAINE 2 ET 3 + Bonus

Après cette grosse semaine de volume à vélo, il me tardait de retrouver mes running. Seulement un petit malin s’est posté sur mon passage, un certain syndrome de l’essuie glace. Rien à voir ici avec votre garagistre ou votre pare-brise, ici on parle d'une tendinite bien connue des coureurs à pieds.

Ce coquin m’avait lâché la grappe depuis près de deux mois et le marathon de l’Alpe d’Huez, il faut dire que j’avais peu couru après et rarement en compétition. Je reviendrais sur cette blessure dans un prochain article mais comprenez que je ne veuille parler que très peu de mon ennemi du moment, de toute manière il sera vaincu quoi qu’il essaye.

Donc, il ne s’agit pas d’arriver à Marseille Cassis amoindri alors il me faudra soigner cette blessure avant de me présenter au départ. Malheureusement ce n’est pas une blessure qui se soigne simplement surtout en « préparant » une course.

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J’ai donc pris mon téléphone à l’aube de cette troisème semaine de préparation et me suis renseigné auprès des champions de la région pour avoir affaire à un très bon osthéopathe. Rendez-vous deux jours plus tard, check-in osthéopathique habituel puis ensuite a utilisé des méthode différentes, des méthodes qui me parlent plus (j’y reviendrais). Séance d’une bonne heure, un travail du bassin, de ma jambe, des chevilles, je suis presque un homme neuf. Deux jours habituels de repos préconisé et cette fois ci je m’y tiens. Je suis tombé sur un très bon, et cette fois j’en suis certain.

Il m’a également fait une presciption pour réaliser des ondes de chocs qui sont très efficaces pour ce type de symptomes.

En résumé :

Semaine 2 :

  • Lundi : 15km running

  • Mardi : Repos

  • Mercredi : Vélo 4h

  • Jeudi : Repos

  • Vendredi : 5km running + 2200m natation

  • Samedi : Vélo 1h30

  • Dimanche : Repos

Semaine 3 :

  • Lundi : 10km / 15*30 30

  • Mardi : Repos

  • Mercredi : Repos

  • Jeudi : Jeun + 4h30 vélo

  • Vendredi : 6km running + 2500m natation

  • Samedi : Gainage

  • Dimanche : Course 15 km de la Nive

BONUS : Test grandeur nature à J-7

Ces longues sorties sur route m’ont semble t’il « dieselisé », en gros je sens que mes fibres musculaires ainsi que mon cœur ne sont pas aussi réactifs que lorsque je cours plus que je ne roule. Il faut dire qu’à vélo je n’ai pas réalisé d’exercices très intenses hors mis le travail naturel en montée. Il fallait trouver une solution de choc à ce problème.

Les 15km de la Nive c’est quoi ?

Une course en ligne qui rejoint Bayonne depuis Ustaritz, joli petit village du pays basque, un parcours quasiment tout plat et quasiement tout droit. Un plateau de 400 basques affamés au départ, je ne connais quasiment personne, j’essaie de prendre l’accent basque pour m’intégrer mais ça ne marche que moyennement bien. Vivement le départ donc que je puisse m’intégrer dans le pays du rugby et de la pelote basque de la plus belle des manières, avec le chrono.

Départ donné à 10h, ça part très vite, du moins j’ai l’impression, je regarde ma montre au bout de 500m qui indique qu’on court à 3’20, ça va effectivement un peu vite.

Nous nous retrouvons à une vingtaine en tête puis rapidement 15. Je reste derrière de peur de les freiner, ça va toujours très vite, je me cale à 3’45/3’50 dans les pieds d’un gars. Les sensations sont moyennes, j’ai l’impression de respirer avec un seul poumon hors mis ça les jambes répondent étonnament bien et le genou tient bon.

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Les kilomètres défilent, je laisse filer les meilleurs et reste avec un basque qui a semble t’il un niveau similaire au mien, on est désormais plus autour de 3’55/4’00 mais ça tient.

5km, derniers efforts, nous allons pouvoir distinguer la ville de Bayonne au loin et son stade de La Floride. 1km, je coince à moitié, ou plutôt mon copain du jour essai de se débarrasser de moi. Un basque c’est dur, mais un breton c’est têtu, surtout que je vois revenir un mec à 50m de l’entrée du stade. Je sors un 400m digne de mes plus belles séries et prend une 12e place en 58’09, un peu cramé musculairement mais très content d’en terminer.

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Très belle ambiance à l’arrivée de cette bien belle épreuve. Pour la petite histoire le vainqueur n’est autre que Benoit Cori (http://coursbenoitcours.overblog.com), vainqueur « suprise » de la SaintéLyon l’an passé et en pleine préparation des Templiers. Ses références parlent d’ailleurs pour lui : 2h33 sur marathon, 32’50 sur 10 km, 7h55 sur 100 km (je sentais que ça allait un peu vite pour moi au départ aussi).

Bref, très content d’avoir fait cette course même sans travail spécifique c’est le moins qu’on puisse dire. Et puis ça me montre qu’il reste encore pas mal de boulot quand je vois ce genre de classe naturelle comme Benoit Cori, d’une simplicité affolante qui fait ces 15km à plus de 18,5 km/h, ça me laisse rêveur.

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A très vite !

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